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Dimanche des Rameaux

mardi 22 mars 2016, par Abbé Philippe Laguérie

La vidéo est en ligne sur Youtube :

Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ selon saint Mathieu.
Matth. 26, 1-75 ; 27, 1-66.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : « Vous savez que la Pîque se fera dans deux jours et que le Fils de l’Homme sera livré pour être crucifié. » Alors les princes des prêtres et les anciens du peuple s’assemblèrent à la cour du prince des prêtres, appelé Caïphe, et tinrent conseil ensemble pour trouver le moyen de se saisir adroitement de Jésus et de le faire mourir. Mais ils disaient : « Il ne faut pas que ce soit pendant la fête, de peur qu’il n’y ait du tumulte parmi le peuple. » Or, comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme vint à lui avec un vase d’albître plein de parfum d’un grand prix qu’elle répandit sur sa tête lorsqu’il était à table. En voyant cela, ses disciples s’indignèrent et dirent : « A quoi bon cette perte ? On aurait pu vendre ce parfum bien cher et en donner l’argent aux pauvres. » Mais Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Ce qu’elle vient de faire pour moi est une bonne œuvre, car vous aurez toujours des pauvres parmi vous, mais moi vous ne m’aurez pas toujours ; elle a répandu ce parfum sur mon corps en vue de ma sépulture. Je vous dis en vérité que partout où sera prêché cet Évangile, qui le doit être par tout le monde, on racontera à sa louange ce qu’elle vient de faire. » Alors l’un des douze, appelé Judas Iscariote, alla trouver les princes des prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner et je vous le livrerai ? » Et ils convinrent avec lui de trente pièces d’argent. Dès ce moment, il cherchait une occasion de le livrer entre leurs mains. Or, le premier jour des azymes, les disciples, venant à Jésus, lui dirent : « Où voulez-vous que nous préparions ce qu’il faut pour manger la Pîque ? » Jésus répondit : « Allez dans la ville chez un tel et dites-lui : Le Maître vous fait dire : Mon temps est proche ; je ferai la Pîque chez vous avec mes disciples. » Et les disciples firent ce que Jésus leur avait commandé et ils préparèrent la Pîque. Le soir étant venu, il se mit à table avec ses douze disciples. Et pendant qu’ils mangeaient, il leur dit : « Je vous dis en vérité que l’un de vous me trahira. » Cette parole les contrista beaucoup et chacun d’eux se mit à lui dire : « Seigneur ; est-ce moi ? » Il leur répondit : « Celui qui porte avec moi la main au piaf, celui-là me trahira. Le Fils de l’Homme s’en va selon ce qui a été écrit de lui ; mais malheur à celui par qui le Fils de l’Homme sera trahi ! Il vaudrait mieux pour cet homme qu’il ne fût pas né. Judas, celui qui le trahit, dit alors : " Maître, est-ce moi ? » Il répondit : « Vous l’avez dit. » Or, pendant qu’ils soupaient, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna à ses disciples, en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon corps. » Et prenant le calice, il rendit grâces et le leur donna, disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance : qui sera répandu pour plusieurs en rémission des péchés. Or, je vous le dis : je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai de nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » Après avoir dit l’hymne, ils se rendirent au mont des Oliviers. Alors Jésus leur dit : « Je vous serai cette nuit à tous une occasion de scandale ; car il est écrit : Je frapperai le pasteur, et les brebis du troupeau seront dispersées ; mais, après que je serai ressuscité je vous précéderai en Galilée. » Pierre lui répondit : « Quand tous seraient scandalisés à cause de vous, pour moi je ne le serai jamais. » Jésus lui répondit : « Je vous le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, vous me renierez trois fois. » Pierre lui dit : « Quand il me faudrait mourir avec vous, je ne vous renierai point. » Et tous les autres parlèrent de même. Alors Jésus arriva avec eux dans une propriété appelée Gethsémani, et dit à ses disciples : « Asseyez vous ici, pendant que j’irai là pour prier. » Et ayant pris avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à être centriste et rempli d’amertume. Alors il leur dit : « Mon îme est triste jusqu’à la mort : demeurez ici et veillez avec moi. » Et, s’étant éloigné un peu, il se prosterna le visage contre terre, priant et disant : « Mon Père, s’il est possible, que ce calice s’éloigne de moi ; néanmoins, non pas comme je veux, mais comme vous voulez. » Il vint ensuite à ses disciples et, les trouvant endormis, il dit à Pierre ; « Ainsi, vous n’avez pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, pour ne point tomber dans la tentation ; l’esprit est prompt, mais la chair est faible. » Il s’en alla une seconde fois et pria, disant : « Mon Père, si ce calice ne peut passer sans que je le boive, que votre volonté soit faite. » Et il vint de nouveau et les trouva endormis, car leurs yeux étaient appesantis. Et, les laissant, il s’en alla encore et pria une troisième fois, répétant les mêmes paroles. Après, il revint à ses disciples et leur dit : « Dormez maintenant et reposez-vous. Voici que l’heure approche où le Fils de l’homme va être livré entre les mains des pécheurs. Levez-vous et allons : celui qui doit me trahir est près d’ici. » Il parlait encore lorsque Judas, l’un des douze, arriva, et avec lui une troupe nombreuse de gens armés d’épées et de bîtons, envoyés par les princes des prêtres et les anciens du peuple. Or, le traître leur avait donné un signe, disant : « Celui que je baiserai, c’est lui, arrêtez-le. » Et aussitôt, s’approchant de Jésus, il lui dit : « Salut, Maître », et il le baisa. Jésus lui dit : « Mon ami, pourquoi êtes-vous venu ? » Alors les autres s’avancèrent, mirent la main sur Jésus et se saisirent de lui. Et voilà qu’un de ceux qui étaient avec Jésus, étendant la main, tira son épée et, frappant un des gens du grand-prêtre, lui coupa l’oreille. Alors Jésus lui dit : « Remettez votre épée en place, car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. Croyez-vous que je ne puisse pas prier mon Père et qu’il ne m’enverrait pas aussitôt plus de douze légions d’Anges ? Comment donc s’accompliront les Écritures, car il faut que cela arrive ? » En même temps, Jésus dit à cette troupe : « Vous êtes venu à moi comme à un voleur, avec des épées et des bîtons, pour me saisir ; j’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez pas arrêté. Or, tout cela s’est fait afin que les paroles des prophètes fussent accomplies. » Alors tous les disciples l’abandonnèrent et ils s’enfuirent. Mais ceux qui s’étaient saisi de Jésus l’emmenèrent chez Caïphe, grand-prêtre, où les scribes et les anciens s’étaient réunis. Or, Pierre le suivit de loin jusque dans la cour de la maison du grand-prêtre et, y étant entrés, il s’assit avec les domestiques pour voir la fin. Cependant les princes des prêtres et tout le conseil cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire mourir et ils n’en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se fussent présentés. Enfin, deux faux témoins vinrent déposer : « Il a dit : Je puis détruire le temple de Dieu et le rebâtir après trois jours. » Et le grand-prêtre se leva et lui dit : « Vous ne répondez rien à ce qu’ils déposent contre vous ? » Mais Jésus se taisait. Et le grand-prêtre lui dit : « Je vous adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si vous êtes le Christ, le Fils de Dieu ? » Jésus lui répondit : « f Vous l’avez dit ; au reste, je vous le déclare, vous verrez un jour le Fils de l’homme assis à la droite du Dieu tout-puissant et venant sur les nuées du ciel. » Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements, disant : « Il a blasphémé, qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous venez d’entendre le blasphème ; que vous en semble ? » Ils répondirent : « Il mérite la mort. » Aussitôt, on lui cracha au visage, on le frappa à coups de poing et d’autres lui donnèrent des soufflets, disant : a Christ, prophétise-nous, qui est-ce qui t’a frappé ? » Pierre cependant était dehors assis dans la cour et une servante, s’approchant, lui dit : « Vous aussi, vous étiez avec Jésus de Galilée. » Mais il le nia devant tous, disant : « Je ne sais ce que vous voulez dire. » Et comme il sortait, une autre servante, l’ayant vu, dit à ceux qui étaient là : « Celui-ci accompagnait également Jésus de Nazareth. » Et il le nia une seconde fois avec serment, disant : « Je ne connais point cet homme. » Et peu après, ceux qui étaient là, s’approchant, dirent à Pierre : « Vous êtes certainement de ces gens-là, car votre langage vous trahit. » Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer qu’il ne connaissait point cet homme, et aussitôt le coq chanta. Et Pierre se ressouvint de la parole que Jésus lui avait dite : i Avant que le coq chante, vous me renierez trois fois. » Et, étant sorti, il pleura amèrement. Le lendemain matin, tous les princes des prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir. Et, l’ayant lié, ils l’emmenèrent et le livrèrent au gouverneur Ponce Pilate. Alors Judas, le traître, voyant qu’il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d’argent aux princes des prêtres et aux anciens, leur disant : « J’ai péché en livrant le sang innocent. » Mais ils lui dirent : « Que nous importe ? c’est votre affaire. » Et ayant jeté cet argent dans le temple, il se retira et alla se pendre. Mais les princes des prêtres, ayant pris l’argent, dirent : « Il n’est pas permis de le mettre dans le trésor, parce que c’est le prix du sang. » Et ayant délibéré là-dessus, ils en achetèrent le champ d’un potier pour y ensevelir les étrangers. C’est pourquoi ce champ est appelé encore aujourd’hui Hacéldama, c’est-à-dire, le champ du sang. Alors cette parole du prophète Jéré-mie fut accomplie : « Ils ont reçu trente pièces d’argent, suivant l’appréciation des enfants d’Israël, et ils les ont données pour le champ d’un potier, comme le Seigneur me l’a ordonné. » Or, Jésus comparut devant le gouverneur, qui l’interrogea en ces termes : « Êtes-vous le Roi des Juifs ? » Jésus lui répondit ; t « Vous le dites. » Et comme les princes des prêtres et les anciens l’accusaient, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : « N’entendez-vous pas tout ce dont ils vous accusent ? » Et il ne lui répondit pas un seul mot, de sorte que le gouverneur en était fort étonné. Or, le gouverneur avait coutume, à la solennité de Pîque, de délivrer un prisonnier, celui que le peuple voulait. Il y en avait alors un fameux, nommé Barabbas. Comme ils étaient donc réunis, Pilate leur dit : « Lequel voulez-vous que je vous délivre. Barabbas ou Jésus, qui est appelé le Christ ? » Car il savait qu’ils l’avaient livré par envie. Pendant qu’il était assis à son tribunal, sa femme lui envoya dire : a Ne vous impliquez point dans l’affaire de ce juste, car j’ai été aujourd’hui étrangement tourmentée en songe à cause de lui. » Mais les princes des prêtres et les anciens persuadèrent au peuple de demander Barabbas et de faire périr Jésus. Le gouverneur leur dit donc : « Lequel des deux voulez-vous que je vous délivre ? » Ils lui répondirent : « Barabbas. » Pilate leur dit : « Que ferai-je donc de Jésus, qu’on appelle le Christ ? » Ils dirent tous : « Qu’il soit crucifié I » Le gouverneur dit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Mais ils se mirent à crier encore plus fort : « Qu’il soit crucifié ! » Alors Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte croissait de plus en plus, prit de l’eau et, se lavant les mains devant le peuple, il dit : « Je suis innocent du sang de ce juste ; vous en répondrez. » Et tout le peuple répondit : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » Alors il leur délivra Barabbas, et ayant fait fouetter Jésus, il le leur livra pour être crucifié. Alors les soldats du gouverneur, ayant mené Jésus dans le prétoire, assemblèrent autour de lui toute la cohorte et, l’ayant dépouillé, ils le revêtirent d’un manteau d’écarlate. Et tressant une couronne d’épines, ils la lui mirent sur la tête, et un roseau dans la main droite, et s’agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui, disant : « Salut, Roi des Juifs. » Et, lui crachant au visage, ils prenaient le roseau et lui en frappaient la tête. Après s’être ainsi joués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses habits et l’emmenèrent pour le crucifier. Comme ils sortaient, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, qu’ils contraignirent à porter la croix de Jésus. Et étant arrivés au lieu appelé le Golgotha, c’est-à-dire le lieu du Crîne (Calvaire), ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; et Jésus, l’ayant goûté, n’en voulut point boire. Après qu’ils l’eurent crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, les tirant au sort, afin que s’accomplît ce qu’avait dit le prophète : « Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré ma robe au sort. » Et, s’étant assis, ils le gardaient. Ils mirent au-dessus de sa tête une inscription indiquant la cause de sa condamnation : C’est Jésus, le Roi des Juifs. En même temps, on crucifia avec lui deux voleurs, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Et les passants l’accablaient d’injures, branlant la tête et lui disant : « Eh bien, toi qui détruis le temple de Dieu et le rebîtis en trois jours, sauve-toi toi-même ; si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix. » Les princes des prêtres se moquaient aussi de lui, avec les scribes et les anciens, disant : « Il a sauvé les autres et il ne peut se sauver lui-même. S’il est le Roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui. Il met sa confiance en Dieu ; si Dieu l’aime, qu’il le délivre : car il a dit qu’il était le Fils de Dieu. » Les voleurs qui étaient crucifiés avec lui, lui disaient les mêmes injures. Or, depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, toute la terre fut couverte de ténèbres, et vers la neuvième heure, Jésus poussa un grand cri, disant : « Eli, Eli, lamma sabachthîni ? » c’est-à-dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné ? » Quelques-uns de ceux qui étaient là, ayant entendu cela, disaient : « Il appelle Élie. » Et aussitôt, l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant mise au bout d’un roseau, il lui présenta à boire. Les autres disaient : « Attendez, voyons si Élie viendra le délivrer. » Mais Jésus, poussant encore un grand cri, rendit l’esprit. (Ici on se met à genoux, l’espace d’un Pater.) Et voilà que le voile du temple fut déchiré en deux, du haut jusqu’en bas ; la terre trembla, les pierres se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent et plusieurs corps de Saints, qui étaient morts, ressuscitèrent et sortant de leurs tombeaux après sa résurrection, ils vinrent dans la ville sainte et apparurent à plusieurs. Or, le centurion et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et tout ce qui se passait, furent saisis d’une grande crainte et dirent : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. » Il y avait là aussi, un peu plus loin, plusieurs femmes qui avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir, parmi lesquelles étaient Marie-Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée. Sur le soir, un homme riche d’Arimathie, nommé Joseph, qui était lui aussi disciple de Jésus, alla trouver Pilate et lui demanda le corps de Jésus. Pilate commanda qu’on le lui donnît. Joseph ayant pris le corps, l’enveloppa dans un linceul blanc et le mit dans un sépulcre neuf qu’il avait fait tailler dans le roc : et ayant roulé une grande pierre à l’entrée du sépulcre, il s’en alla. Marie-Madeleine et l’autre Marie étaient là, assises auprès du sépulcre.

Le lendemain, qui était le jour du Sabbat, les princes des prêtres et les pharisiens, s’étant assemblés, vinrent trouver Pilate et lui dirent : « Seigneur, nous nous sommes souvenus que cet imposteur a dit, lorsqu’il vivait encore : Après trois jours, je ressusciterai. Commandez donc que le sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent dérober son corps et ne disent ensuite au peuple : Il est ressuscité d’entre les morts ; et ainsi la dernière erreur serait pire que la première. » Pilate leur dit : « Vous avez des gardes, allez, et gardez-le comme vous l’entendez, » Ils s’en allèrent donc, et pour s’assurer du sépulcre, ils en scellèrent la pierre et y mirent des gardes.


Lecture de la lettre de l’Apôtre saint Paul aux Philippiens.
Philipp. 2, 5-11.

Mes frères : Ayez en vous les mêmes sentiments dont était animé le Christ Jésus : bien qu’il fût Dieu par nature, il n’a pas retenu avidement son égalité avec Dieu, mais il s’est anéanti lui-même en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes, à l’extérieur absolument comme un homme. Il s’est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom (ici on fléchit le genou), afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse, au ciel, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, à la gloire de Dieu le Père, que Jésus-Christ est Dieu.


Offertoire

Mon coeur est dans l’attente des humiliations et des souffrances. Je cherche quelqu’un qui s’attriste avec moi, mais en vain ; un consolateur, et je n’en trouve pas. Pour nourriture, ils me donnent du fiel ; et dans ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre.


Communion

Père, si ce calice de souffrances ne peut passer sans que je le boive, que votre volonté soit faite.


Introït (Ps. 21, 20 et 22.)

Dómine, ne longe fácias auxílium tuum a me, ad defensiónem meam áspice : líbera me de ore leonis, et a córnibus unicórnium humilitátem meam. Seigneur, n’éloignez pas de moi votre secours : soyez attentif à me défendre ; délivrez-moi de la gueule du lion et des cornes des buffles, car je suis bien faible et humilié.

(Ps. ibid., 2.)
Deus, Deus meus, réspice in me : quare me dereliquísti ? longe a salúte mea verba delictórum meórum.

O Dieu, mon Dieu, tournez vers moi votre regard ; pourquoi m’avez-vous abandonné ? La voix de mes péchés éloigne de moi le salut.

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