Accueil > Actualité > Et le 2° confiteor ?
Et le 2° confiteor ?
mardi 27 février 2007, par
Bonjour Monsieur l’Abbé,
Le "plus ancien" paroissien de Saint Eloi est heureux de vous exprimer sa joie pour le signature de la convention avec Mgr Ricard, et d’une façon générale sa gratitude pour tout le travail en faveur de la Tradition que vous avez fait depuis de nombreuses années et que vous continuez à faire avec les prêtres, les futurs prêtres et les laïcs qui oeuvrent à vos côtés.
Je vous repose aujourd’hui une question que je vous ai déjà posée de vive voix concernant la suppression du 2ème confiteor dans le missel de 1962. Avez-vous l’intention de tenir compte de cette suppression pour les messes qui seront célébrées par les prêtres de l’IBP ? Au moins pour les messes basses ?
Parce que j’ai lu (je ne sais plus où) que pour les messes chantées, le 2ème confiteor pouvait être maintenu, puisque pendant le 1er confiteor, la chorale est en train de chanter l’introït, ce qui fait que l’assistance ne peut pas le réciter. Et puis entre nous, en semaine, après la messe de 18h30 et l’office de complies tout de suite après, ça fait trois confiteor en moins d’une heure ! Vous ne pensez pas que ça fait beaucoup ?
Bien cordialement.
Louis PORTAL (Bordeaux)
Et le 2° confiteor ?
27 février 2007 17:43, par Abbé Philippe Laguérie
Bien cher Monsieur Portal,
Je réponds seulement à votre question déjà ancienne. A strictement parler vous avez raison : la liturgie de 1962 ne prévoit pas le 2ème confiteor avant la communion. Les rubriques précisent même (M. l’abbé Perrel me les a montrées) qu’on ne doit pas le dire. Voila pour la théorie.
Il est vrai aussi que ce confiteor, à ne pas confondre donc avec le premier, fort ancien, est un ajout assez récent. Du XXe siècle probablement ! De mon temps et même bien après semble-t-il, on ne le disait pas à Ecône.
Mais l’habitude des fidèles est là, respectable. D’autre part à toutes les messes chantées les fidèles ne récitent que celui là puisque le premier est pendant le chant de l’Introït, récité par les seuls servants,quand ils le savent. Faudrait-il supprimer aussi son chant magnifique par le diacre, au nom des fidèles, aux messes solennelles ?
Autant de questions que je préfère laisser à un prélat avisé ou au pape. Je ne me sens aucune autorité pour toucher à un seul mot de la messe.
Je profite de cette digression liturgique pour signaler à tous les servants de France, de Navarre et du monde que le « tu » du « quia tu es Deus fortitudo mea » n’a pas de z et que dans le « suscipiat » on lit bien « ut-ti-li-ta-tem » (5 syllabes) et non pas utitatem, unitatem, utatem, utitem ou beaucoup d’autres barbarismes encore plus vilains.
Merci pour mes confrères !
