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Leçon n°21 - Le mariage

samedi 21 mars 2015, par Abbé Philippe Laguérie

La vidéo est accessible en ligne sur Youtube :

Vous pouvez télécharger le cours en pdf en cliquant sur l’icône ci-dessous.

Leçon n°21
Cours de Catéchisme pour adultes : le sacrement de mariage

Messages

  • Bonjour Monsieur l’abbé,

    Merci pour vos très intéressants cours de catéchèse qui répondent à beaucoup de questions que je me suis posées pendant des années. Ils contribuent à me redonner la volonté de chercher, de demander et de transmettre la Foi.

    En lien avec la vidéos sur le mariage, j’ai quelques questions :

    Contexte et chronologie :

    Je suis baptisé, j’ai fait ma communion (et profession de foi).

    Vers 15 ans j’ai apostasié (manque de repères dû à l’éclatement de la cellule familiale avec le décès de mon père quelques années auparavant + constat de la mollesse/l’incohérence/l’inconsistance des catholiques de mon entourage - qui sont de fait tous hérétiques si je comprends bien ce qu’est la Foi - + pas d’aide surnaturelle car pas de confirmation à mon adolescence !).

    A 24 ans j’ai rencontré une femme baptisée orthodoxe mais qui n’a pas reçu d’éducation religieuse.

    A 28 ans j’ai eu avec elle mon 1er enfant.

    2e enfant à 30 ans, 3e à 32 ans.

    A 33 ans je me suis marié avec elle à la mairie.

    A 34 ans, mon 4e enfant est né.

    J’ai aujourd’hui 35 ans, aucun de nos enfants n’est baptisé (les 4 seront baptisés ensemble l’année prochaine).

    Mes questions :

    Puisque ma femme et moi-même sommes baptisés et que nous sommes la matière et les ministres, malgré le désordre dans la chronologie, notre mariage à la mairie est-il bien sacrement ?

    Si non, pourquoi ? Comment "régulariser" ?

    Si oui, un mariage religieux aurait-il malgré tout du sens et pourquoi ? Si oui, cela signifie-t-il que les notions de "mariage religieux" et de "sacrement du mariage" diffèrent ?

    Permettez-moi également un témoignage sur mon retour à la religion catholique. C’est un processus lent, en cours depuis 5 ans mais qui s’est accéléré depuis 1 an :

    - au terme d’un raisonnement philosophique, la conclusion inévitable que Dieu existe

    - la naissance de mes enfants et la responsabilité - puisque Dieu existe - de leur montrer le chemin pour avoir la chance de Le rencontrer

    - la peur d’avoir des enfants narcissiques et matérialistes et/ou qui se tournent vers d’autres religions ou vers une prétendue morale laïciste (qui, au final, n’est rien d’autre que la religion mondialiste des individus indifférenciés et interchangeables = la religion des esclaves qui s’affirment libres et "autosuffisants")

    - la conscience que l’histoire de la France et de l’Europe sont étroitement liées à celle de l’Eglise, et que sans connaissance religieuse, on ne peut rien comprendre à l’Histoire, aux Arts et aux Lettres, aux Hommes du passé... qu’on est donc sans racine et sans avenir en ce monde et au Ciel (sauf intervention divine :)

    - le constat réjouissant que les catholiques se sont mobilités contre le mariage homosexuel et contre la théorie du genre = l’espoir que les jeunes catholiques seront à la hauteur des immenses enjeux actuels

    - le besoin de confesser mes fautes et d’obtenir l’absolution, la volonté de bénéficier de la grâce, pour moi, ma femme et mes enfants (nous en avons besoin !)

    En espérance que toutes ces raisons sont de bonnes raisons...

    Jean-François

  • Monsieur l’Abbé,

    Une autre question me vient.
    Dans la vidéo sur le mariage, vous rappelez que nous ne sommes pas propriétaires de notre corps mais seulement de l’usage de notre corps. N’ayant pas la propriété de notre corps, nous ne pouvons pas le donner à une autre personne.

    Conséquence sur le don d’organe de son vivant (un rein par exemple) ?
    Conséquence sur le don d’organe après sa mort ?

    L’Eglise soutient le don d’organe comme geste de solidarité je crois.
    Cela me semble en contradiction flagrante.

    Jean-François

    • Le don d’organe n’est pas permis par cette raison que nous aurions la propriété de notre corps, comme si je donnais mes habits ou mon vélo. Vous avez raison.

      Il est permis, de son vivant, si l ’on n’ampute pas ni n’altère une fonction du donneur : don du sang, d’un rein, d’une partie des tissus. Le corps n’est pas ici à considérer dans sa matérialité (on se coupe bien les cheveux !) mais dans son intégrité fonctionnelle.

      Il y faut encore un bon usage du don : thérapeutique, scientifique...
      Le don de sperme par exemple se fera toujours (en plus d’une récupération généralement peccamineuse) au profit d’une fin gravement illicite comme la conception in vitro ou la manipulation génétique, avec le plus souvent, la mort d’embryons qui est toujours, moralement considérée, un crime.

      Le don d’organe post mortem ne pose aucune difficulté morale pourvu qu’on y observe une saine finalité et le respect du à cette matière qui a porté une âme éternelle et parfois le Saint Esprit...

  • Bonjour Monsieur l’Abbé,
    Je viens d’avoir 40 ans, j’ai eu 4 enfants en 7 ans, 2 fausses couches, j’ai un petit garçon handicapé et moi même des soucis de santé non vitaux mais très handicapants. J’ai contrôlé les espaces entre les naissances à partir de mon 2 eme enfant malheureusement handicapé. Je pense avoir accompli mon devoir, la fatigue me gagne...je suis hantée par la peur d’un autre enfant malade ainsi que par la peur d’abimer d’avantage mon dos. Pourtant le deuil de la maternité est une chose terrible. je continue la méthode naturelle afin de ne plus avoir d’enfant et j’ai de terribles scrupules. Suis je dans l’erreur ?
    Merci pour votre aide.
    Tobie

  • Chère madame,

    Vous avez entièrement raison et devez continuer comme cela.

    Dieu vous bénira. Avec mes félicitations.

  • Bonjour,

    Après avoir écouté cette conférence très intéressante, nous nous demandons tout de même si nous devons nous marier.

    Sachant que l’on peut poursuivre la fin première ainsi que les fins secondes sans le mariage, pour quelle raison le mariage est-il un passage nécessaire ?

    De plus, nous ne sommes pas croyant même si toute cette pratique nous semble essentielle pour vivre selon le bien et le juste.

    Sulmisc

    • Chers amis,

      Bien sûr qu’il vous faut vous marier !

      Tout d’abord il semble que vous soyez baptisés l’un et l’autre. Dès lors votre "union" serait un simple concubinage. Tout baptisé est obligatoirement sous la juridiction de l’ Eglise et doit (sous peine d’invalidité de son union : décret "Tametsi" du Concile de Trente) respecter la forme canonique du mariage : devant le curé ou son délégué en présence de deux témoins.
      Main même dans le cas où vous ne seriez pas baptisés, toute union conjugale est sacrée de sa nature. C’est Dieu Lui-même qui a fondé le mariage dès l’origine et l’a béni de telle sorte qu’il n’y a jamais eu de mariage profane et qu’il ne peut y en avoir. Deux non baptisés qui s’associent selon la coutume ou les lois civiles sont mariés devant Dieu. Leur mariage est sacré, indissoluble. Ils sont tenus à la procréation et à l’éducation des enfants et doivent s’aimer et se soutenir sans faille. Dès lors votre pseudo union sans contrat, sans engagement, partant sans obligation ne serait qu’une association de fait. Si l’un ou l’autre venait à vous tromper, à refaire sa vie, à refuser les enfants, à en faire des voyous, à vous laisser tomber etc. Vous ne sauriez vous plaindre puisqu’il ne s’est engagé à rien. Je connais nombre d’époux (?) qui se trompent d’un commun accord ! Bref, re-écoutez ma vidéo, que vous avez mal comprise et surtout écoutez les premières vidéos sur Dieu, son existence, ses attributs... On ne peux RIEN comprendre au mariage (même naturel) si on ne croit pas en Dieu qui en est l’auteur, le génial inventeur (même le sexe est une trouvaille divine !) et l’impitoyable vengeur des turpitudes que les hommes insensés lui ont substituées. Comprenne qui pourra. Mais il est facile de constater que le mariage ne se maintient sans souillures que dans et par l’ Eglise Catholique (même si nombre de prélats prévariquent de nos jours, pape compris).

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