30 septembre 2010, 12:03, par Abbé Philippe Laguérie
Bien cher frère,
Je ne suis pas un spécialiste de la liturgie quoique je m’efforce d’en être le plus parfait observant... La tonsure (par laquelle on devenait clerc), les ordres mineurs et le sous-diaconnat ont été canoniquement supprimés en 1972 par le Motu proprio " Ministeria quaedam". Le code de 1983 ne les reconnait plus. On est séminariste par l’inscription dans une maison de formation agréée par un ordinaire. On devient membre du clergé et donc incardiné par la réception du diaconnat. Auparavant, on devenait clerc par la réception de la tonsure, d’où l’usage magnifique, très profitable à mon sens et presqu’unique à la France, d’appeler déjà un séminariste "M. l’abbé". L’usage de tous les livres liturgiques de 1962 concédé par le Motu proprio de 2007 permet de conférer tous ces ordres (que Saint Thomas considère comme des parties potentielles de l’unique sacrement de l’ordre !) et, conséquemment, de maintenir ces pratiques civiles qui les accompagnent. Salvo meliore judicio.
Bien cher frère,
Je ne suis pas un spécialiste de la liturgie quoique je m’efforce d’en être le plus parfait observant... La tonsure (par laquelle on devenait clerc), les ordres mineurs et le sous-diaconnat ont été canoniquement supprimés en 1972 par le Motu proprio " Ministeria quaedam". Le code de 1983 ne les reconnait plus. On est séminariste par l’inscription dans une maison de formation agréée par un ordinaire. On devient membre du clergé et donc incardiné par la réception du diaconnat. Auparavant, on devenait clerc par la réception de la tonsure, d’où l’usage magnifique, très profitable à mon sens et presqu’unique à la France, d’appeler déjà un séminariste "M. l’abbé". L’usage de tous les livres liturgiques de 1962 concédé par le Motu proprio de 2007 permet de conférer tous ces ordres (que Saint Thomas considère comme des parties potentielles de l’unique sacrement de l’ordre !) et, conséquemment, de maintenir ces pratiques civiles qui les accompagnent. Salvo meliore judicio.