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Ordinations à Courtalain : Mgr Williamson a-t-il répondu ?
mardi 13 février 2007, par
Bonjour Monsieur l’abbé,
Vous venez de parler des futurs ordinands en Mars à Courtalain. Vous vous souvenez de la proposition de l’abbé Barrère pour le choix de l’évêque Ordinand. Vous lui avez répondu indirectement sur les Rendez-vous du Forum Catholique ceci :
Un évêque pour l’IBP ? Par Abbé Philippe Laguérie (2006-10-17
20:18:32)
Je tiens à saluer mon confrère l’abbé Barrère qui suggère qu’un
Évêque de la Fraternité confère les Ordres aux sujets de l’IBP. Très
Curieusement, la finale de son édito est publiée sur le site officiel du
District de France. Mgr Williamson serait-il prêt à nous donner un coup
de main ? Il suffirait de prendre l’avion pour Rome, rencontrer le Cal
Castrillon Hoyos. Son excommunication (pardon, le décret), serait très
vite levée et, pourquoi pas, il donnerait les ordinations à St Eloi dans
une grande réconciliation générale.
Faut pas rêver ?
Les voies de Dieu sont impénétrables. Un véritable évêque catholique
n’a-t-il pas une mission universelle dans les besoins du troupeau ?
Mgr Williamson vous a t-il fait une réponse ? Pourquoi n’est ce pas lui
qui ordonnera à Courtalain en Mars,
Bien à vous,
Philippe Allingry-Toulon
Ordinations à Courtalain : Mgr Williamson a-t-il répondu ?
13 février 10:52, par Abbé Philippe Laguérie
Cher monsieur Philippe,
Veuillez me pardonner de vous appeler par votre prénom mais je le trouve très sympathique ... je ne sais pas bien pourquoi !
Vous proposez, après Monsieur l’abbé Barrère, que Mgr WILLIAMSON vienne faire les ordinations à Courtalain. Mais qu’il arrive donc !
Vous n’êtes pas de Bordeaux et ne pouvez savoir… Mais prieur de Sainte Marie (FSSPX) en titre, je ne pouvais déjà pas avoir d’évêque pour les confirmations à Saint Eloi. Imaginez-vous bien comment je ferais pour en obtenir un à présent pour des ordinations ? Comme on dit : faut pas rêver. Je sais gré à notre cher abbé Barrère, si sympathique, de son bon sens ; mais nous savons tous l’erreur de Descartes à prétendre que ce serait la chose la mieux partagée du monde. Et surtout du monde ecclésiastique.
« Que vouliez vous qu’il fît » dit Corneille « qu’il mourût » lui a-t-on répondu. Quelques évêques titulaires m’accueillent et m’écoutent quand ceux de la FSSPX ne veulent plus rien savoir. Mettez- vous donc à ma place ! Qu’on ne m’importune plus avec cette question : si les évêques de la FSSPX ne veulent ni confirmer nos enfants ni ordonner nos clercs, ce n’est pas de la faute de l’abbé Laguérie mais leur responsabilité d’évêques catholiques qui est en jeu. Quand je songe à leurs prédécesseurs du IV° siècle qui, pour sauver la divinité de Jésus-Christ anéantie par les ariens, parcouraient tout l’Orient à cheval pour donner l’Esprit Saint et les saints ordres à ce qui restait de catholique, j’ai un peu mal pour nous et un peu peur pour eux.
Je suis un prêtre de Notre Seigneur Jésus-Christ et fier de l’être comme on peut voir. Mais je n’aurai jamais l’audace téméraire de m’immiscer dans les prérogatives épiscopales. Je fais un bout de route avec ceux qui me font confiance, je respecte et ne juge pas ceux qui m’abandonnent. Mais je n’oublierai jamais la sentence de mon prédécesseur à saint Nicolas du Chardonnet, Mgr Ducaud-Bourget, qui, lorsqu’il croisait un évêque courageux lîchait dans un soupir : " voilà un homme sur lequel la grâce épiscopale n’a pas encore travaillé"... !
