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Relance de ma question sur le pouvoir de confesser à l’IBP ?

vendredi 9 mars 2007, par Le secrétaire

Cher Monsieur l’Abbé,

Loin de moi l’intention de vous mettre en difficulté, mais je vous ai posé une question dès l’ouverture de votre blog, avec d’ailleurs l’aide de votre secrétaire suite à un échec informatique.

Je n’en ai pas conservé copie,mais vous devriez pouvoir en retrouver le texte exact : hors de l’archidiocèse de Bordeaux, quelle est actuellement la situation juridique des prêtres de l’IBP tant à Courtalain (régularisation et pouvoir de confesser "de facto" -vu l’accueil fait aux ordinations - sans convention à ce jour ?) et à Paris (suppléance revendiquée par l’IBP et silence réprobateur de Mgr Vingt-trois , ?).

A Rome, il n’est pas possible qu’on vous ait confié une église sans vous accorder tous les pouvoirs nécessaires à un desservant, mais peut-être seulement sans document écrit, ce qui serait pourtant surprenant pour le bon ordre juridique qu’on y soigne usuellement.

Après le passage de Mgr De Magistris, une autorité en droit canon, vous avez probablement des éléments qui vous manquaient pour me répondre immédiatement.

Si vous le jugez nécessaire, vous pouvez ne pas publier, ou ne publier qu’en partie cette demande, mais j’aimerais bien que vous répondiez sur votre blog tout ce qui peut au moment opportun être dit en votre faveur, par exemple à mon évêque Mgr DAGENS.

Respectueusement, in unitate deprecationis.

Jean-Paul MESTRALLET Angoulême

Relance de ma question sur le pouvoir de confesser à l’IBP ?

10 mars 2007 00:01, par Abbé Philippe Laguérie

Cher monsieur,

J’ai déjà répondu en partie à votre question.

Au moment de notre fondation et mise à part l’église saint Eloi qui est dès le début notre siège social par le décret d’érection, nos autres maisons déjà existantes ont été reconnues de facto par Rome. A savoir, le séminaire saint Vincent de Courtalain, le Centre saint Paul à Paris (avec ses dépendances de banlieue) et notre maison romaine.

Les contacts subséquents avec les évêques résidentiels ont été encourageants, comme vous le notez, puisque tous ont été d’accord pour donner à nos prêtres les pouvoirs de confesser. Monsieur l’abbé Aulagnier les a par le diocèse de Clermont. L’abbé de Tanoüarn (et moi-même) par le diocèse de Paris. L’abbé Héry par sa charge officielle à saint Eloi, comme moi (je les ai deux fois !). L’abbé Perrel les a directement par le Cardinal Ricard. L’abbé Forestier doit les recevoir incessament de Mgr Pansard. Nous les demandons en ce moment pour nos deux nouveaux prêtres, l’un à Bordeaux et l’autre à Paris. Vous voyez donc que les évêques ne font aucune difficulté à ce sujet. A Rome, nous faisons les démarches pour les obtenir du Cardinal Ruini, seul habilité à les donner pour le diocèse du Pape. Tandis que partout ailleurs dans le monde, si vous les détenez d’un seul évêque, ils valent pour le monde entier.

La vraie question est donc celle de l’implantation des nouvelles paroisses. Pour l’acquisition il faut passer par les pouvoirs civils ou les évêques, selon que le bîtiment est désaffecté ou non. Pour le ministère, il faut évidemment s’arranger avec l’évêque comme le droit canon en fait l’obligation aux deux parties. Ce dernier point est très important. Il n’y a pas que le demandeur qui soit tenu de recourir. L’évêque est tenu de pourvoir aux nécessités des fidèles catholiques de son diocèse. C’est sa charge des îmes devant Dieu qui lui impose cette grave obligation. Les évêques pouvaient se défaire de nous en arguant de notre situation canoniquement bancale ; ils ne le peuvent plus et nous le leur ferons respectueusement savoir. Surtout si, à ce qu’on dit, le Motu Proprio fait rapidement son entrée en scène.

Nous vivons une époque exaltante, non ?

Avec ma bénédiction

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