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la "juridiction ordinaire" de Saint Nicolas ?

samedi 17 février 2007, par Le secrétaire

Monsieur l’Abbé,

Vous évoquez, dans votre réponse à Madame Dupin, le fait que le curé de
Saint-Nicolas n’a pas la juridiction officielle sur sa paroisse ; ce n’est
pas un secret que pour l’archevêque de Paris il n’y a qu’un curé de
Saint-Nicolas, celui de Saint-Séverin, et que l’autre n’est qu’un
usurpateur.

Mais dans les faits, Mgr Ducaud-Bourget, de vénérable mémoire,
était le curé de cette paroisse, ainsi que vous même. Ce sont vos noms qui
sont inscrits sur la plaque près de l’autel majeur. Quand vous étiez curé,
considériez-vous que vous n’aviez pas la juridiction ordinaire dont vous
parlez ? Au-delà, quel est alors, selon vous, la position de la paroisse de
Saint-Nicolas ?

Ne voyez pas malice de ma part à vous demander votre avis sur la question. Il ne s’agit que d’éclairer un peu la situation si délicate de la Fraternité dans les diocèses.

Bien respectueusement,

F. Dolveck (paroissien dudit Saint-Nicolas...).

la "juridiction ordinaire" de Saint Nicolas ?

17 février 11:58, par Abbé Philippe Laguérie

Cher Monsieur et paroissien,

J’ai dit, dans mon message à Mme Dupin, que le "curé" de saint Nicolas du Chardonnet n’avait pas de juridiction ordinaire et évidemment je le maintiens. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’ait pas de juridiction !

Je vous renvoie là-dessus à tous les écrits de Mgr Lefebvre sur le sujet. Il existe une juridiction de suppléance, prévue par le droit, et il me parait évident qu’elle fonctionne aujourd’hui comme hier, tant qu’une vraie liberté de la Tradition (liturgique en particulier) ne sera pas revenue.

C’est Mgr Ducaud-Bourget qui le premier m’a appelé "curé" à Saint Nicolas et a fait prendre les plis à bon nombre de paroissiens. C’était fort sympathique de sa part et, disons-le, moral. Ni lui ni moi ni personne n’envisageait ce titre comme l’expression d’une juridiction personnelle conférée par l’ordinaire : c’eût été une usurpation. En revanche, puisque Mgr d’abord, moi-même et M. l’abbé Bouchacourt ensuite (et maintenant encore l’abbé Beauvais) exercions un véritable ministère, avec une réelle juridiction de suppléance, alors le titre de "curé" se justifiait, pourvu qu’on le comprenne bien. D’où nos noms gravés sur ladite plaque des curés !

Pour la petite histoire cela m’a valu d’être considéré comme décédé par quelques uns qui n’imaginaient pas qu’on puisse avoir ainsi son nom gravé sans avoir passé l’arme à gauche. Ils ont récité quelques " de profundis" pour moi et je leur en sais gré parce que, là c’est sûr, j’en aurai certainement besoin un jour...

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